lundi 9 novembre 2009

Minutes of Symposium n°9 - Les vins de la perestroïka

C’est au pied du mur, qu’on voit l’mieux l’ mur.
Tant d’années d’un régime totalitaire annihilées par quelques gaillards en sandales chaussettes épris de liberté. C’est pour se souvenir d’un système idyllique disparu trop tôt qu’il nous est proposé de se réunir pour se remémorer toute une Epoque.

Pour quelle raison avons-nous dû attendre 10 mois pour relancer le processus gestatoire qui nous réunit autour de verres pleins et de petits plats plutôt pilepoil au palais ?
Est-ce la crise qui frappe notre foie toutes les années en 9 ? Surement pas !
Est-ce HADOPI ? Non, les bouteilles ne passent pas dans un câble USB.
Est-ce HADOPI 2 ? Non, les bouteilles ne passent pas non plus dans un câble USB2.
Est-ce enfin la violente dispute entre Manu et le reste du Monde libre à propos de la recette de la frangipane au pesto ? Non, tout le monde sait que Manu est libre et donc il met ce qu’il veut dans sa galette ; des épinards et du merlot même s’il le souhaite.
Non. La seule raison valable est que 2009 est le 20ème anniversaire de la chute du mur de Berlin, de la chute de la dictature des Ceausescu, de la chute de Lendl face à Chang, mais encore et surtout de la chute de Fignon face à Lemond pour 8s d’injection supplémentaire de sang de crapaud buffle.
Pour célébrer ces évènements dignement, il nous fallait des bouteilles d’époque, des costumes d’époque, et malheureusement aussi un foie d’époque. Le temps que Manu retrouve les dives quilles sous la poussière qui n’avait pas manqué de s’accumuler durant ces décennies, et nous voilà repartis à l’aventure gustative dédiée au plaisir des sens et à la relaxation abdominale.
Comme nous sommes tous Bourguignons d’origine, hormis Monfredo (Provence orientale) et Chris (Provence méridionale extrême), nous avons entamé notre valse par un vin de Loire. Un Menetou 2007 pour être précis, qui malgré son exceptionnel fruité et pointe de bouchon se révéla un peu court. Ce qui valut à Monfredo cette première Monfredote™ « Je suis plus bas que Cyp, mais c’est pas grave »
Ce gouleyant breuvage fut accompagné de cette charcuterie Bourguignonne de la Loire du Sud qu’on appelle Coppa et Speck. Quelques micro-dés de chèvre du Poitou et nano-tomates provençales ont agrémenté les tranches de porc.
Que du locaux donc pour lancer les débats. Et débat il y a eu lorsqu’il a fallu se souvenir où Cyp, Manu et moi-même avions dégusté les grenouilles dans la Dombes. Ne parvenant pas à nous mettre d’accord, c’est Monfredo une fois de plus qui pris les choses en main : « En Indonésie, les chasseurs chassent les grenouilles dans les rizeraies » !!
L’hallali était sonné, nous allions pouvoir enchaîner sur le Mercurey blanc 1988. « Plein d’arômes, mais court » relancera Chris en espérant déclencher l’holocauste provençal. Etonnamment c’est Cyp qui s’exclama : « Y a pu d’beurre ! » (dans le vin sous-entendu, ndlr). Je lui ai trouvé des saveurs d’abricot sec et d’huile de noix ; c’est moins drôle et poétique mais je ne suis pas né dans une olivière moi. D’ailleurs Monfredo de préciser : « si j’étais junkie j’vous amuserais moins ! ».
Etape suivante, on reste dans le coin de Mercurey, avec un Saint-Véran de 1987, blanc lui aussi (d’un autre côté c’est le thème de la soirée). Après un premier nez de ratafia et des arômes de caramel au beurre salé et de café, on finit par lui trouver une senteur d’aisselles et un goût de Guiness. Cyp dira même que « ça a un goût d’vomi d’Guiness », ce qui en dit long sur son expérience Dublinoise.
Dernière étape avant la fin des hostilités (avant-dernière étape donc), on remonte au Nord avec un Meursault de 1986 aux airs d’hydromel (un chouchen bourguignon ?), de sous-bois, voire de champignons. La bouteille a trépassé, victime de l’oubli au fond d’une cave dans l’indifférence de ses voisins même pas alertés par la couleur orangée du liquide vital en décomposition. Drame urbain ou simple épisode d’une société sans repères où les bouchons sont en plastique et les verres en carton imprimés aux couleurs d’un clown atlantiste ? C’est l’incompréhension globale : « Celle là tu pourras pas la noter, y a que moi qui la comprendre. » (M.)
Evidemment nous avons accompagné ces vins de fromages de chez Porcheret, maison Dijonnaise de qualité, qui nous a fourni Epoisses au lait cru, Valancay, Pierre-qui-Vire, Gruyère de Fribourg (fromage Suisse de précision), et Brillat-Savarin. Pour ma part une mention spéciale au gruyère et à l’Epoisses !
Nous avons pris l’habitude depuis ce soir là de garder le meilleur pour la fin, et le meilleur ce fut un Porto Niepoort de 1986. Magnifiquement noté par l’ensemble des participants, il assista superbement les sublimes verrines chocolatées de Monsieur Rolancy. Et oui que des superlatifs qui se traduisirent par d’immenses éclats de joie comme l’atteste cette énième Monfredote™ : « J’me fais auto-rire. »
Tout était dit. Le mur pouvait se redresser, les roumains réinvestir le trône de Bucarest, Lendl donner un grand coup de raquette au p’tit chinois qui sert à la cuillère et Fignon pédaler un peu plus vite que Drucker au Bois de Boulogne, nous nous étions réunis et par là même nous avions remis à la forge notre confrérie des bons mets et des bons mots.
Il nous reste à écrire de nouvelles pages, et pour cela trouver un nouveau thème.
- Décembre, le vin du père Noel ? (vins de glace)
- 2010, l’année du premier contact ? (notre premier souvenir de vin)
A vous de voir…

mardi 20 janvier 2009

Minutes of Symposium n°8

À tous les fidèles de ce rendez-vous cultissime des bons mets et des bons mots,

On dit souvent que le Champagne fait tourner les têtes, mais à en croire notre composition mercredi dernier, il fait aussi tourner les Michel. En orbite même.
Même appâté par une étiquette prestigieuse, notre équation différentielle à 2 pattes et 3 inconnues n’a su trouver le chemin des muselets.

Qu’à cela ne tienne ! Les fidèles parmi les fidèles étaient là.
Manu arriva avec l’emblème de la soirée, la galette Rolancy.
Suivi de très très prés par Cyp accompagné de sa bouteille de bulles et son poisson à écailles.
Monfredo est venu avec son idôle, Eddy Mitchell.
Chris n’est pas venu, il était déjà sur place, et pour cause il fut notre hôte.
Et enfin Felipe apporta le « précieux » sans lequel une soirée dégustation ne serait qu’une soirée alcoolisée.

Compte tenu du cérémonial qu’impose le Champagne, nous n’avons pas entamé notre séance par la traditionnelle Leffe des familles. Ceci dit afin de conjurer un mauvais sort toujours prêt à sévir, nous en avons quand même ouvert une, mais sans y toucher.
Merci aussi à nos mécènes qui nous ont permis de n’avoir à acheter qu’un seul flacon.

Le premier apporté par Cyp fut agréable, équilibré, une bonne mise en bouche accompagnant assez bien les pringles épicés.
Je ne m’étendrai pas longtemps dessus car le clou de la soirée vint après, un Dom Pérignon 2000, très largement salué par la critique.

Sûrement embrumés par la première bouteille, notre première impression fut presque décevante. « c’est ça un Dom Pérignon ? ». Le temps de le dire, et le chardonnay reprenait le dessus, soutenu sur les ailes par les bulles fines et rapides qui imprégnaient directement notre âme. Cyp, toujours avare de compliments envers les chardonnay osa même un « c’est un grand Chablis avec des bulles »
La grossièreté ne faisant pas partie de mon langage, je ne me risquerai pas à demander qui a osé péter dans le Chablis de Cyp !
Mais ce vin se démarque vraiment des champagnes (sans majuscule, eux) goûtés jusque là. Il est fin, équilibré, laissant venir des notes grillées dans une finale longue et sans défaut.
Si en plus on estime que sa notoriété prévaut sur sa grandeur, alors j’ai hâte de goûter à ses maîtres, plus confidentiels. Quoi qu’il en soit c’est un vrai vin, et pas des moindres.

Bon, il faut avouer qu’après cela les autres étiquettes, même renommées, n’ont pas du tout soutenu la comparaison et les 2 Heidsieck (Piper et Charles) se sont révélés assez moyens. (mention passable pour le second tout de même)
Le saumon grillé, ainsi que les poivrons compotés et le riz casserolé ont apporté un peu de consistance à cette dégustation qualitativement moins « équilibrée » qu’à l’accoutumée. Invitez Kate Beckinsale à l’élection de miss pays du Bugey et vous comprendrez.

Même la galette de M.Rolancy nous parut en deçà du Pithivier qu’il nous fournit quelques mois auparavant. Manu, dans sa science et sa verve inégalée nous apprit que la galette, au contraire du Pithivier, comportait de la crème patissière au beurre d’amande, et par conséquent la fève glissait mieux dedans le feuilleté de la pâte. Renseignement pris, des « spécialistes » déclarent que la seule différence entre les 2 est la quantité de crème d’amande, voire même la simple présence de fève (avec couronne assortie), et pire encore la date de fabrication ! coupons la poire en deux : selon un protocole d’essai validé par une population cohérente et représentative de 2X5 personnes, le Pithivier est meilleur que la galette et par conséquent il ne peut s’agir de la même recette. Dont acte !

Chris salua notre départ d’un Kaol Ila fort sympathique, et nous rentrâmes heureux et fiers de notre découverte, totalement insouciants du lendemain qui fut malheureusement plus âpre que notre Dom Pérignon.

S’il est une chose qui ne change pas, c’est l’intarissable éloquence de notre « schmoll » du soir :

Fredo 1, anthologique : « C'est là, en parlant de baise, que j'aimerai avoir une fraise sous la main »
Fredo 2, très déçu : « Les Tartougas n’existent pas… »
Fredo 3, ôlivier assermenté : « Je crois que ça se cueille le homard »
Cyp : « le coup des canards qui se posent dans l’étang, c’est pas dans Forrest Gump ? »
Fredo 4, sur le tard : « faut juste faire péter la capsule »
Felipe : « ça pourrait sentir plus l’amande, mais ça sent quand même bien l’amande »
Felipe : « Je sens mieux le rhum de la galette des rois en buvant du champagne »
Fredo, prôvençal de la Ruhr : « cheu vais tâper ta zalopetteu ! » Il rétorque : « c’est sorti du contexte ! » (Fredo, toi aussi sors du contexte !!)

Histoire de ne pas toujours accabler Fredo, d’un autre auteur :
« J'ai toujours remarqué que les gens faux sont sobres, et la grande réserve de la table annonce assez souventdes mœurs feintes et des âmes doubles. Un homme franc craint moins ce babil affectueux et ces tendresépanchements qui précèdent l'ivresse… »
(J.J.Rousseau)

Merci Fredo pour ta franchise !

Quelques statistiques pour faire plus ingénieur :
Ont été goûtés jusque là 21 rouges, 18 blancs et 1 rosé (total=40)
Meilleure note : 8,6/10 (Dom Pérignon 2000)
Moins bonne note : 2,0/10 (Côteaux du Roannais 2006)

Le thème et la date de la prochaine réunion n’ont encore pas été décidés. Je vous propose donc d’émettre vos propositions, et que le meilleur choix l’emporte !

samedi 15 novembre 2008

Déclinaison d'écrevisses, Saint Jacques et saumon


Petit Chablis, 2006, Billaud-Simon (4,5/10)
1er Cru Mont de Milieu, 2007, Billaud-Simon (2,5/10)
1er Cru Vau Ligneau, magnum 2006, Domaine Chevallier (7,5/10) PRIX SPECIAL VIRGINIE
1er Cru L'Homme Mort, 2006, La Chablisienne (5/10)
1er Cru La Forest, 2007, Dauvissat (8/10)
1er Cru Vaillon, 2006, W. Fèvre (7/10)
Grand Cru Les Clos, 2005, J. Drouhin (9/10) GRAND PRIX D'EXCELLENCE VIRGINIE
1er Cru La Forest, 2006, Dauvissat (7/10)
Grains Dorés, 2004, Domaine Garnier (5/10)
Huellas, Priorat (Catalognne, Espagne), 2006
L'hermitage de la Chapelle
Porto Tawny, Graham’s, 10 ans
Banyuls 1985
Porto Niepoort

Chapeau l'Artiste




samedi 1 novembre 2008

Georges FIVE

Mises en bouches : vin chaud, blanc du Portugal

En attendant que la ficelle rejoigne St Jean : "Les Figuiers" 2006, Saint Péray, Bernard Gripa






Porco Preto, 100% Bellota

Blain-Gagnard Chassagne-Montrachet 1er Cru Morgeot HaPpY CyP :)




Blain-Gagnard Chassagne-Montrachet 1er Cru Clos St. Jean

Vosne-Romanée Bossieres, 2004, Jean Grivot











jeudi 2 octobre 2008

Pesto vs. Pistou

Notre petite communauté était en émoi ces dernières décennies car une polémique avait vu le jour concernant les compositions des 2 préparations nommées ci-dessus.

Mais grâce à notre dernière rencontre culturelle nous avons levé le doute:
PESTO: huile d'olive, huile de tournesol, Basilic, pignons, parmesan, ail, etc
PISTOU: huile d'olive, huile de tournesol, Basilic

tout simplement.
étonnant non ?

à quand le prochain débat ?
Qui du pesto ou du pistou provoque le plus de flatulences ?

Minutes of Symposium n°7

Que faire lorsqu’on trouve au détour d’un placard une bouteille de sauternes oubliée sans vergogne ?
C’est très simple, il suffit d’organiser une soirée dégustation autour du Bordeaux !

Quels sont les éléments incontournables pour toute bonne dégustation Bordelaise ?

Rassembler les ingrédients suivants :
1. Un apéritif Bordelais : Leffe de préférence, sinon une Pelfort fera l’affaire. Mais toujours accompagnées des crackers et graissins d’Aquitaine.
2. Une entrée Bordelaise : l’incontournable salade lyonnaise avec croûtons, frisée, œufs pochés et lardons bordelais.
3. Un plat Bordelais : une côte de bœuf bien épaisse monsieur svp, vous me conseillez quoi avec ? un gratin de pâtes ? ah oui, ce sera dans le ton de la soirée.
4. Des fromages du Sud-Ouest, tels un Chaource, un Pierre qui Vire, un Gorgonzola ou un (très) vieux Gouda.
5. LE dessert Bordelais qui a fait la réputation de la région : le Pithivier
6. Et enfin des dégustateurs adaptés. Dans notre cas ils furent 5 : Chris de Lyon notre hôte, Cyp de Charny notre barbu, Manu de Louhans notre référence, Monfredo deu PrÔvennceu notre expert ès-tartouga, et Felipe de Dijon notre caution morale et technique.

Évidemment tous ces plats par nature déshydratés doivent être arrosés de nectars idoines.
Je ne reviendrai pas sur l’apéro, un classique indémodable et très appréciés de par chez nous.
Cependant il nous parut intéressant d’agrémenter cette bière (car il faut avouer que c’est une bière) d’un Graves blanc très seyant, minéral et aux notes de fruits jaunes. Très bon choix, très bonne note.


Avec la salade, nous avons testé pour vous un Haut Médoc boisé, issu d’un assemblage symétrique de cabernet sauvignon et de merlot. Bon choix, bonne note.


La côte de bœuf est plus consistante. Nous avons choisi de l’accompagner d’un Lalande de Pomerol à grosse dominante de merlot. Et comme le soulignerait Manu, et repris par nous autres, ça sent la ferraille ! (je tairai pudiquement les verts compléments lexicaux de Chris). De plus il semble avoir mal supporté ses 7 ans d’enfermement en flacon (le vin, pas Chris).


Le fromage, traditionnel compagnon du vin, fut associé cette fois à un Saint Estèphe de 1999, composé pour 2/3 de cabernet-sauvignon, et pour le tiers restant de merlot. Moins de merlot dit moins de ferraille, nous parlerons donc de vin un tantinet métallique. Choix moyen pour une note moyenne.(pile-poil la moyenne d’ailleurs)


Enfin que dire du dessert qui fut tout de même à l’origine de la soirée. Un Sauternes, dont la réputation est universelle, mérite un mets à la hauteur de sa célébrité. Qui dit célébrité dit acteur, qui dit acteur dit Jean Lefèvre, et qui dit Jean Lefèvre dit Pithivier !!! Afin de célébrer non pas Jean Lefèvre (Jeannot pour les intimes) mais le Pithivier, procéder de la manière suivante : rendez-vous chez le MOF (Meilleur Ouvrier de France) de votre quartier (ici M.Rolancy). Entamez une longue parade monétaire afin de le convaincre de vous céder une de ses productions. Rapporter le précieux butin en prenant garde de ne pas vous le faire subtiliser. Préserver le Pithivier du regard de Manu, ou essuyer ses épanchements salivaires le cas échéant. Enfin couper le gâteau en autant de parts qu’il y a de convives et laissez vous transporter par l’équilibre assuré entre le beurre, l’amande et la pâte feuilletée, troisième pilier de ce triptyque pâtissier.

5 convives, 5 bouteilles. Voilà une équation qui se vérifie une fois de plus, que l’on voyage dans le Sud-Ouest ou dans le Nord-Est. Une différence notable : l’envolée du budget. Messieurs en ces temps de rigueur et de crise financière il serait de bon ton de modérer dorénavant nos dépenses afin que notre prochaine réunion ne ressemble pas à la dernière garden party de l’Élysée !

Un symposium ne serait pas un bon symposium sans son recueil d’interventions pertinentes et remarquablement formulées :
(qqun) : fût ou cuve ?
(Fredo) : FÛT !! ah ouai … indéniablement !!

(Cyp) : tiens, y a du tanin dans l’fond. Ça veut pas dire que j’ai l’verre vide, mais bon …

(Fredo) : donne moi en un rebout

(Cyp) : tu peux m’en remettre, pour que je renote ?

Louis XIV est plus vieux que Louis XVI. C’est comme Rambo IV.
Y a qu’à demander à Ravaillac.

(Chris) : Elle va bien Goldy ?
(Cyp) : Ils ont changé les ranges des 4-20.

(Phil) : Vinaigre (balsamique, ndlr) sur Pierre qui Vire, on doit plus trop sentir le Pierre qui Vire …
(Fredo) : ben détrompes toi, la vache revient sur la fin !


Pour terminer, je citerai un dicton Toscan :
« Si tu veux faire fortune, fais du vin. Si tu veux la dépenser, fais de l’huile d’olive »

Le thème proposé pour la prochaine réunion est « Sancerre vs. Pouilly Fumé ». Un match qui sera évidemment retransmis en différé sur ce blog, et en direct chez qui nous accueillera ce soir là !

mardi 5 août 2008

Magnifique tableau dans un bel écrin de synthèse

Un troupeau de moutons ne peut se déplacer qu'à la vitesse du mouton le plus lent.

Quand le troupeau est pourchassé, ce sont les plus lents et les plus faibles qui sont attaqués en premier.

Cette sélection naturelle est bonne pour le troupeau en général, parce que la vitesse du troupeau augmente à mesure que les plus lents et les plus faibles sont éliminés.

De la même façon, le cerveau humain ne peut fonctionner plus vite que ses cellules les plus lentes.

Comme on le sait aujourd'hui, la consommation d'alcool détruit les cellules du cerveau. Naturellement ce sont les cellules les plus les lentes et les plus faibles qui sont détruites en premier.

On peut donc en déduire que la consommation d'alcool élimine les cellules les plus faibles, rendant ainsi notre cerveau de plus en plus performant.

Ce qui explique pourquoi on se sent toujours un peu plus intelligent après 4 ou 5 apéros.


Minutes of symposium n°6

Le pique-nique

Salut les campeurs,

Vendredi dernier a eu lieu notre réunion culturelle dédiée à la découverte des régions et de leur alcoolisme.

Comme le thème de ce mois était le pique-nique nous avons testé un florilège d’apéritifs anisés, accompagnés de leurs traditionnelles cacahuètes et Springles en tube de 37 (vivement le système métrique). Ah, on me signale qu’en fait je confonds avec la prochaine étape.

Un pique-nique n’est pas du camping, je vais donc rétablir la vérité sur cette soirée, une fois de plus mémorable de par ce qu’on y a bu, et par la polémique soulevée une fois encore par notre conquistador Provençal. J’y reviendrai un peu plus tard.


Histoire de changer un ordre établi, je commencerai par les éléments solides :

Nous avons commencé par une superbe salade de pâtes au Pesto élaborée par Môôôsieur Cyprien qui n’a pas son pareil le tablier autour de la taille, la toque sur le crâne et la clope au bec.

Ensuite Chris nous a gratifié d’un assortiment de charcuterie italienne qui restera dans les mémoires, tant la mortadelle, le speck, et la viande des grisons italienne étaient gigantesques !!!

Le choix des fromages fut plus éclectique, avec un Saint-Nectaire à point, un Gaperon auvergnat et son ail et poivre, une tome de brebis Pyrénéenne et enfin une Boulette d’Avesne (Nord) aussi diabolique que sa couleur (rouge dynamite) et sa forme d’ogive de Gross Bertha.

Le dessert fut élaboré par Monfredo qui réalisa une tarte aux pommes tatin retournée (retournée 2 fois donc, ça vient de sortir, c’est Provençal)


En ce qui concerne les vins, une fois n’est pas coutume, la sélection fut hétérogène.

Nous commençâmes par un Muscat sec de Mas Amiel que beaucoup ont pris pour un Alsace ! (les nuls !!!). Il s’agissait (je parle au passé car la bouteille a trépassé) d’un vin au fruit assez prononcé.

Ensuite ce fut un rosé des coteaux du Languedoc AOC, millésime 2007, à l’entame pétillante et d’une longueur inexistante.

Le vin suivant portait la même appellation, Pic Saint Loup - Clos Marie, mais en rouge, et millésimé 2006. La comparaison s’arrête là tant ce dernier fut supérieur à son cadet.

Enfin nous terminâmes par un muscat de Rivesaltes très apprécié, mais sans grande nouveauté.

Cette sélection de pique-nique fut donc assez représentative du thème choisi avec des vins sans prétention, parfumés, gouleyants et relativement alcoolisés.


Mais elle fut aussi le théâtre d’une controverse sans équivalent depuis la crise Québécoise du Tartouga : « qu’est-ce qui différencie le pesto du pistou ? »
Pour certain il s’agit des versions italienne et provençale de la même préparation, pour d’autres le pistou est une plante avant tout, enfin pour tous les autres peu importe le nom pourvu que ce soit bon … Le débat reste ouvert !

Comme à l’accoutumée, quelques réflexions bien senties ont ponctué la soirée :

[Christian] : « mon vinaigre balsamique, j’le fais pas goûter, ce serait gâcher. J’te montre juste la bouteille. »

[Fredo] : « Ratatouille ?? (…) Cars m’avait plus impressionné. » (Kung-fu Panda l’a terrifié, et Toys Story l’a subjugué au point d’avoir adopté un Monsieur Patate)

[quelqu’un] : « bon alors ? ce vin ? »
[Manu] : « il est très bon ce parmesan » (la difficulté de suivre la conversation malgré les degrés)

[Chris] (à propos de la Boulette d’Avesne) : « une fois je me suis pris un truc dans le cul, ça faisait moins mal ! » (un Chaource ? un Emmental ? un Maroilles ?)

[Fredo] : « N’empêche que les verres mazagrans … c’est vachement beau ! » (et les verres masabo, c’est vachement grand)

L’inspiration était elle aussi en vacances. Mais nul doute que l’à propos fera son retour d’ici Septembre

À noter que nous n’avons pas défini de thème pour la prochaine réunion. Cyprien nous a envoyé une chouette liste de bières, pourquoi ne pas en faire un choix possible pour septembre ?
Nous avons évoqué le Bordelais aussi.
Pour une rentrée et afin de célébrer nos retrouvailles avec les vacanciers, on peut envisager les bulles (Champagne, Clairette, Champomy).

N’hésitez pas à donner vos suggestions.

La citation du mois : «Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. De même qu'il faut boire pour vivre et non Pas vivre sans boire, sinon c'est dégueulasse.» (Pierre Desproges)

Bonnes vacances pour ceux qui partent, et bonne déprime pour ceux qui restent ! buvez un coup ça passera plus vite.

mercredi 30 juillet 2008

Salade de pates aux pointes d'asperges et à la roquette

Une salade de pâte, à peine assaisonée, dynamisée par la saveur puissante des asperges et de la roquette.
Ingrédients pour 2 personnes :
. 200 g de petites pâtes type farfallines (Barilla). 1 botte d'asperges vertes. 2 poignées de roquette. quelques copeaux de parmesan. 1 càs de vinaigre balsamique. 2 càs d'huile d'olive. quelques feuilles de basilic ciselé. sel, poivre 5 baies
Faire cuire les pâtes dans un grand volume d'eau bouillante pendant le temps indiqué sur le paquet. Les égoutter et les rafraichir sous l'eau froide. Egoutter.
Laver et parer les asperges : Couper les queues et retirer les petites feuilles sur les tiges à l'aide d'un petit couteau. Les plonger dans une casserole d'eau bouillante. Laisser cuire 7 minutes et égoutter. Les asperges doivent rester croquantes. Les couper en tronçons de 3 cm de longueur.
Dans un saladier, préparer la vinaigrette en mélangeant sel, poivre, vinaigre et huile d'olive. Ajouter les pâtes, les morceaux d'asperge encore tièdes, la roquette et le basilic. Mélanger soigneusement. Dresser les assiettes en parsemant de copeaux de parmesan. Déguster sans attendre.

vendredi 27 juin 2008

Minute of symposium n°5


Ode à Saint Denis

La soirée d’hier est pour le moment celle qui obtenu les meilleures notes.
Il faut dire que le thème retenu était prometteur : Morey-Saint-Denis et ses environs.

Nous commençâmes par un Morey 1er cru « Les Blanchardes » 2005, au bouquet de fruits rouges prometteur, mais d’une faible longueur. Néanmoins belle entame.
Une pincée de kilomètres au Nord, le Gevrey-Chambertin « Les Grandes Rayes » 2004, derrière sa pointe acide et son bouquet plus délicat s’est révélé plus fin et un poil plus long en bouche.
Un soupçon de kilomètres au Sud, le village le plus mondialement réputé : Vosne-Romanée. Ici, le millésime 2003 a confirmé l’atypicité de cette année de canicule. Gagnant en équilibre par rapport à ses 2 prédécesseurs, il a cependant perdu en nez.
Quelques décamètres au Sud de Morey : Chambolle-Musigny. Ce vin, dit « des demoiselles » en raison des sœurs qui avaient en leur temps la responsabilité de ces vignes, fut fidèle à sa réputation poivrée, d’un équilibre évident et d’une longueur très honorable.
Enfin retour au bercail avec un final flamboyant : un Bonnes-Mares 1995 qui, malgré son âge respectable, avait le potentiel pour enterrer ses benjamins tant sa longueur, son équilibre, sa finesse « sauvage » et sa légère acidité laissaient croire que quelques années d’isolement ne lui auraient pas nuit.

Pour accompagner tout cela, un poulet sur pattes avec ses haricots semi équeutés, quelques fromages de la maison Porcheret (Époisses, Délice de Pommard, Langres, Citeaux), et un assortiment de desserts divers et variés (un assortiment quoi !)






Le dernier Armagnac nous a permis de ne plus avoir le droit de conduire. Seuls certains audacieux étaient venus dans leur charrette privilégiée.

Évidemment, la manifestation a donné lieu à son florilège de vérités (in vino veritas ?)
Michel (perspicace) : « on le boira en dernier le dernier ? »

Chris (1 jour=1 défi) :
« une fois, j’ai fait le Ventoux en bagnole ! »

Cyp (people jusqu’au bout du tire-bouchon) :
« J’ai un cousin qui y était là-bas … le grand barbu d’Charny »

Fredo (très inspiré, et mimant un crâne bombé) :
« les céphalopodes qui remontent le Saint-Laurent … les tartougas ! » (les bélugas ?)

Frédo (toujours très inspiré) :
« j’lui met 4 parce qu’il me rappelle papy ! »

Chris (admiratif) :
« Philippe, il est coffee proof »

Michel (groupie) :
« Brel, c’est un grand écriveur »

Michel (dans la continuité) :
« c’était génial Juliette Gréco »

Julien (historien dans l’âme) :
« Chaplin, c’est une grande famille »
et Michel d’approfondir : « oui … il a beaucoup donné… »

Évidemment, ces soirées ont pour vocation première le partage et la culture.
Ainsi Manu nous a proposé de partager sa connaissance, semble t-il profonde, de la culture biélorusse et des chaussures de basketteurs.
Nous en retiendrons que rien ne sert de profiter des avantages en nature des joueurs de l’ASVEL tant qu’on ne chausse pas du 72, alors les réfugiées politiques nous doivent une fellation, même si on ne roule pas en Ferrari !

Minuit et demi, le métro redevient citrouille et il nous faut tenter une dernière expérience : la 405 automatique grise à rétroviseurs latéraux et chauffeur barbu assortis.

Une bise à Christian et au lit, le temps de se donner rendez-vous le mois suivant pour une soirée « vins de pique-nique ». Rosé et vin de messe au service de la salade de riz-tomates-thon-maïs-mozzarella.
Nappe à carreaux et verres en plastiques obligatoires.

Je terminerai par ces quelques citations d’hommes plus célèbres que ceux cités un peu plus haut :

« Nous sommes toujours flattés d'être conviés à visiter de belles caves garnies mais les bouteilles les plus prestigieuses commencent à exister au moment où on les vide entre amis; elles marquent d'une pierre blanche cet instant privilégié et l'on a plaisir encore longtemps à se les remémorer. »
(P.Bocuse)

« Pour savoir qu'un verre de vin est de trop, encore faut-il l'avoir bu ! »
(De Kersauzon)

« Un alcoolique, c'est quelqu'un que vous n'aimez pas et qui boit autant que vous. »
(Coluche)


Ps : en raison d’une pression croissante, de la qualité de nos breuvages, et de l’agrandissement de nos facultés, je cède et proposerai la prochaine fois une notation sur 10 au lieu des 5 qui semblent frustrer vos fins palais.

mardi 17 juin 2008

Minutes of symposium n°4

Vendredi 30 mai a eu lieu la réunion « mensuelle » des alcooliques qui ne s’assument pas et qui cachent leur vice sous l’appellation « dégustation œnologique ». Le programme du jour fut la Côte du Rhône de bas en haut, sans passer par la Lorraine.

Les flacons dans l’ordre chronologiques furent :

  • Vaucluse – Château la Jarasse : appréciation mitigée
  • Gigondas : malgré la réputation de l’appellation, ce fut le moins apprécié.
  • Lirac : il remonte la pente, mais reste en dessous de la surface
  • Tricastin : comme son prédécesseur, il peine à combler la soif de satisfaction de nos papilles
  • Côte Rôtie : là nous avons décollé tels un teckel assis dans le fût d’une « Grosse Bertha » ! Cette cuvée « Élégance » s’est révélée aussi très puissante. La force tranquille, la main de fer dans un gant de vigogne, le petit jésus en culotte de velours. Il fallut 2 de ces écrins de 50cl pour lui rendre un hommage mérité.

À ceci, il fallait associer des mets du terroir, et qui incarne mieux la vallée du Rhône que la chèvre ?
Pour être exact, ce sont ses fromages que nous avons dégustés. Des frais, des moins frais, des entre les 2, des fromages issus de croisement entre chèvre et brebis (fromage de chèbis ? de brèvre ?)
La différence entre la chèvre et la brebis, c’est le brushing.
Et quand elles sont chauves, on appelle ça un cochon. Et la chèvre chauve, à défaut de donner du lait, donne de la charcuterie et des caillettes.

Cyprien a cru bon de relever le niveau avec une superbe et parfumée tarte aux framboises, relevée d’un soupçon de poivre.

Les faits marquants de la soirée :

  • Monfredo est intenable lorsqu’on évoque le Brésil.
  • Nicole dit tout pareil que son Michel de mari.
  • Christian prend beaucoup de place sur le canapé
  • Cyprien sait rester sérieux même lorsqu’on évoque Nicole Croisille
  • Et JJ ressemble moins à Tom Cruise que José Bové.

Quelques perles sont venues grossir le bêtisier du club :

  • Michel : « on a beau dire, Limoges c’est quand même plus près que le Brésil »
  • Fredo : « Oh … le Brésil il faut 12h, mais Limoges il faut 5h aussi ! »
  • Christian : « La compta analytique c’est comme les préservatifs. Au bout d’un moment tu l’oublies. »
  • Cyprien : « j’ai la gorge chaude, je me retire. »
  • Michel : « on a acheté l’ordi pour Désilia, ben c’est moi qui l’ai installé. »
  • Silence
  • Michel : « entre parenthèses, en Italie ils ne connaissent pas la moutarde »
  • Fredo : « il y a des vins qui valent … vachement le coup d’œil ! »
  • Fredo : « y en a marre ! faut acheter locaux »

La prochaine réunion aura pour thème Morey-Saint-Denis, petit village Bourguignon insignifiant coincé entre Gevrey-Chambertin et Chambolle-Musigny, et qui compense son ingrate géographie par des vins cumulant la puissance et la finesse de ses deux illustres voisins.

Nous devrions nous réunir le 26 juin, dans un lieu à définir.

lundi 7 avril 2008

Minutes of symposium N°3

Quiconque va à Arbois conquiert la Savagnitude

Nous nous sommes réunis en ce jeudi 3 avril chez Sir Monfredo De La Mancha, après quelques turpitudes calendaires.

L'accueil y est réputé et fut à la hauteur, si bien que même Michel se joignit à nous pour notre célébration mensuelle.

Le thème choisi était le Savagnin, cépage traditionnel jurassien, aux notes si caractéristiques de noix et de pierre à fusil.

Afin de garder une unité, une base comparative homogène et représentative, un seul producteur fut choisi et nous arpentâmes sa gamme de vins Savagnisés.

  • Nous débutâmes par un « Savagnin 2002 » qui surprit tout le monde par ses notes chardonesques. Une bouteille atypique pour un vin normalement atypique, ce qui l'a rendue très conventionnelle.
  • Puis vint un étrange « Grain de Folie 1997 », Savagnin gardé en fût 8 longues années, dont certains ont estimé qu'il aurait été charitable de lui accorder une libération anticipée.
  • Ensuite nous dégustâmes une « Cuvée S 2003 », issue de vielles vignes au faible rendement. Ce fut la bouteille la plus appréciée, unanimement.
  • Enfin, difficile de dissocier les 2 dernières bouteilles, ou devrais-je dire les 2 derniers clavelins de « Vin Jaune » et de « Château Chalon » tous 2 millésimés 1995. Si leur dégustation laissa des sensations papillaires très différentes, les avis des membres éminents furent assez homogènes et peu enthousiastes.
  • Pour accompagner tout cela, Manu nous a encore gratifié de son tour de main en nous concoctant un cake au comté, noix, saucisse de Montbéliard et olives (pour faire jurassien-provençal ?), et dégota un comté de 18mois (si mes souvenirs sont bons), un bleu de Gex et un Morbier pas piqué des hannetons, le tout de chez Didier Lassagne, MOF.
  • Il y eu aussi la traditionnelle saucisse de Morteau (charcuterie Reynon), enlacée par les bras suaves d'une cancoillotte au vin jaune.
  • Enfin Chris a enfilé son tablier (et rien d'autre) pour nous offrir un délicieux spectacle gâteau au chocolat, pommes et noix.

 

Il faudra retenir de cette soirée la présence remarquée de Michel, les petites phrases de Chris (sa rubrique préférée), le Tibet est beaucoup plus grand qu'on le crois, mais beaucoup moins au Sud de la Chine que le pensait Monfredo, le sérieux quant au remplissage des feuillets de note s'amenuise chez certains que je ne nommerai pas (Julien, Cyp, Manu et moi sommes les seuls bons élèves), et enfin Monfredo ne se donne pas la peine d'ouvrir la porte à ses convives et délègue cette corvée à son chat.
 

Le prochain thème a été voté. Mais le single malt Ecossais final de Monfredo a trop dilué mes souvenirs. L'un d'entre vous saura bien répondre à cette question. (les vins du Vaucluse ? Vaqueyras&compagnie ?)

De même la date et le lieu du prochain symposium n'ont pas été arrêtés me semble t-il. (Si ?)

dimanche 6 avril 2008

Le cake apéro

Recette improvisée pour satisfaire le cahier des charges du 14 mars.

1 saucisse de Montbéliard, cuite, détaillée en dés
Comté râpé (~200g)
1 bonne poignée de noix réduites grossièrement en poudre
Pour la couleur : à défaut de pistaches, j'ai choisi des olives pour faire honneur à notre hôte
farine (150 à 200g)
1 sachet de levure chimique
4 œufs
Huile (~1/2 verre)
Lait

- Mélanger en vrac Farine, œufs puis huile puis le reste
- Allonger avec lait selon consistance
- Au four à 180°C ( th.6) environ 45 minutes

mercredi 19 mars 2008

Encore un gateau au chocolat ...


Suave au chocolat et aux pommes

Ce gâteau se conserve sans problème jusqu’au lendemain mais dégusté tiède, il "transmettra" mieux ses goûts de chocolat, de pommes dorées et de noisettes grillées.

Le four sera préchauffé à 180/190°C (Th 6/7)
Temps de cuisson : 30 minutes environ
Prévoyez un moule de 22 cm de diamètre
Recette conçue pour 6/8 personnes.

Réalisation

•250 g de chocolat Pur Caraïbe à 66% de cacao
•150 g de crème fleurette
•3 jaunes d’oeufs
•1 cuillère à soupe juste bombée de fécule de maïs (maïzena)
•3 blancs d’oeufs
•50 g de miel
•3 pommes Reinettes ou des pommes acides
•100 g de noisettes brutes (avec la peau)
•une pointe de cannelle en poudre
•un peu de beurre pommade



Epluchez, évidez et découpez les pommes en cubes assez gros, concassez les noisettes. A l’aide du beurre pommade, beurrez minutieusement le moule. Hachez le chocolat et versez dessus la crème fleurette bouillie. Au fouet, ajoutez les jaunes d’oeufs, et la fécule de maïs en évitant la formation de grumeaux. Ajoutez le miel aux blancs d’oeufs et montez en neige, souple.

Au mélange chocolat, crème, jaunes et fécule de maïs encore tiède, incorporez un peu de blancsmontés, doucement au fouet, puis, à la spatule sans brusquer, le reste de ces blancs.

Garnissez le moule de la pâte, parsemez de cubes de pommes et de noisettes concassées.
Saupoudrez de sucre glace et de cannelle en poudre avant d’enfourner.

Après 25/30 minutes, la lame du couteau piquée doit ressortir propre. Laissez tiédir dans le moule et démoulez seulement tiède. Ce gâteau est à déguster chambré.

vendredi 14 mars 2008

Ebauche gourmande jurassienne en attente de validation collégiale

Chers jeunes hommes, de concert, nous avons imaginé pour notre dégustation prochaine, les mets suivants :
1 cake comté, noix et saucisse de Montbéliard par Manu
Quelques saucisses de Morteau et cancoillotte chaude
un Morbier au lait cru
du Comté
un gâteau chocolat / noix / pomme par Christian
un supo et au lit

nous attendons vos avis !

vendredi 29 février 2008

Minute of symposium n°2

Mes biens chers frères,

Nous nous sommes réunis mercredi soir en l’antre des vices papillaires et de la cravate arkematique (=chez Cyp).

Le thème de notre entrevue fut « les vins rouges au fil de la Loire ».

Tout comme le dessert ne provient pas du traiteur, notre bouquet final n’était pas originaire de la région choisie comme thème de la réunion : un cognac de … derrière les fagots. (étiquette illisible, augmentez la définition svp)

Concernant le premier breuvage, je suis tenté de dire que la véritable mise en bouche fut la Leffe triple !

  • Un gamay qui ne restera pas dans mes mémoires, sinon éventuellement en raison de son appellation « Côte Roannaise », inconnue de bon nombre d’entre nous.
  • Le Sancerre qui suivit avait pour lui la noblesse du pinot noir, auquel il aurait rendu un hommage plus consistant en réservant un peu plus de longueur.
  • Un Bourgueil initia un triptyque de cabernet franc, on pourrait le qualifier de brouillon du triptyque de par son manque de tout.
  • Le deuxième volet fut autrement plus concluant et a remporté les suffrages. Le Chinon tant annoncé par Manu finalement arriva.
  • Enfin, un Saumur-Champigny fut l’estuaire de notre escapade au fil de la Loire : assez plat et diffus.
  • Les fromages du jour : Ste-Maure de Touraine (chèvre), Laruns (fromage de brebis d'Ossau, produit en début de lactation entre novembre et mai), Brie de Melun (vache), le tout de chez Didier Lassagne, MOF 2007.
  • L’estuaire donna accès à un océan et le cognac a réveillé nos papilles (tout en endormant mes neurones) par ses notes caramélisées et ses 48,5°, malgré ses 23 ans.

À noter lors de cette réunion la première participation de JJ, la bonne humeur toujours présente, et la sublime terrine de Manu !

Prochaine réunion : les vin blancs du Jura. Je vous propose même ce thème : « variations autour du savagnin », histoire de ne pas se disperser.

Date : à définir. Je propose le jeudi 20 mars, veille de la fête de la musique et du printemps.

Lieu : Monfredo s’est porté volontaire pour nous accueillir.

Quoi de plus généreux qu'une terrine?

S'il est un plat qui allie terroir, partage, tradition, tendances et générosité, c'est bien la terrine!

Pour 2 à 3 livres réparties entre foies de volaille, lard et échine
2 œufs
Farine (1 ou 2 CàS)
Oignon
Sel, poivre, quatre-épices
Persil
crème liquide
Armagnac

Dégraisser (appréciation personnelle) puis hacher la viande, grille moyenne
Ajouter oignon émincé
Lier avec œufs + farine, assaisonner
Terminer avec persil, crème & armagnac, à discrétion
Remplir une terrine et enfourner à 175/200°C pour une bonne heure. Couvrir à mi-cuisson.

Elle est au mieux après un ou deux jours, assoupie au frais...

Maintenant sortez les assiettes et les verres, et débouchons le vin!

vendredi 1 février 2008

Minute of symposium n°1

Bref compte rendu de cette première rencontre :

  • Étaient présents : Cyp, Manu, Fredo, Julien, Phil, et notre hôte Chris
  • Le thème : les vins liquoreux
  • Les vins dégustés : quart de chaume, Gewurtz’ SGN, Maury
  • Le vin qu’on a failli déguster : Sauternes, malheureusement bouchonné
  • Le tout accompagné de délicieux fromages sélectionnés par Manu : Bleu de Termignon, Stilton, Bleu de Malzieu
  • Et de Marquise au chocolat confectionnée par Cyp + chocolat cubain au poivre et chocolat noir classique
  • Le vin le plus apprécié aura été le Quart de Chaume, avec un total de 26/30
  • Personne n’a pensé à noter la Leffe du départ … je me lance : 3/5
  • Un blog a été créé : http://degustationslyonnaises.blogspot.com/
  • Julien nous a fait bénéficier de son cadeau : un guide des dégustateurs en herbe
  • La rencontre s’est déroulée dans la bonne humeur générale (cyp étant quand même un peu coincé du dos)
  • Budget de la soirée : 22€/personne
  • À réfléchir : le nom du club + l’éventualité de réaliser des verres dédiés (je m’occupe de la faisabilité)
  • La date de la prochaine réunion a été fixée au 27 février
  • Le thème sera l’opposition entre des vins souples (Loire, Saumur, Bourgueil, etc) et un vin charpenté
  • Le lieu reste à définir, de même que l’accompagnement (que mange t-on avec ça ?)
  • Fin de la réunion vers 23h30, après un digestif de bon aloi (marc de qualité industrielle mais pourtant très correc’, hein Chris ?)

mercredi 23 janvier 2008

La marquise au chocolat

Ingrédients
145 gr de chocolat noir à croquer
5 jaunes d'oeuf
180 gr de sucre semoule
225 gr de beurre ramoli
125 gr de poudre de cacao
375 gr de crème chantilly
20 biscuits à la cuillère
1 tasse de café noir non sucré

La recette
Laisser fondre les 145 gr de chocolat noir à croquer dans une petite casserole au bain marie

Dans un premier saladier (1), verser les 5 jaunes d'oeuf et et les 180 gr de sucre semoule. battre au fouet pendant 2 minutes jusqu'à ce que le mélange s'allège un peu et devienne plus pâle , blanchisse légèrement.
Y incorporer le chocolat fondu délicatement à l'aide d'une spatule en bois en soulevant et mélangeant doucement.

Dans un second (2) saladier, travailler le beurre ramolli jusqu'à ce qu'il devienne bien lisse.
Y verser en pluie fine la poudre de cacao et fouetter l'ensemble afin d'obtenir une pâte homogène.

Verser cette pâte (2) dans le premier mélange (1) à l'aide d'un fouet.

Avec le fouet à blanc, battre et monter dans un 3ème saladier (3) la crème chantilly puis verser sur le mélange précédent et brasser vivement avec le fouet à blanc.

A l'aide d'un pinceau, imbiber les biscuits de café froid et tapisser les paroies et le fond du moule.

Verser la crème au chocolat dans le moule et placer au réfrigérateur 2 à 3h avant de servir.